L’inquiétude grandit sur le devenir de nos enfants alors que les textes législatifs se réfèrent de plus en plus à la prévenance et la prévention (décret du 2O février 2007 complétant le décret du premier août 2000) et l’inclusion que l’exclusion.
La Présidente du Conseil général annonce fin novembre que l’aide transitoire attribuée aux structures de la petite enfance ne sera plus versée comme prévue par ses services car cette attribution sera désormais transférée aux communes. Par ailleurs, la somme transférée serait d’environ 3, 5 millions €.
En effet, cette somme sera en forte diminution par rapport à la dotation de 2011 qui était de 4,5 millions alors qu’il est prévu une augmentation de 600 nouvelles places pour 2013. De plus cette somme va aller aux communes pour être utilisée dans trois domaines : le volet de l’insertion, l’économie sociale et solidaire, la petite enfance. Par ailleurs, les contrats des communes seront remplacés par des CSD (contrat solidarité départemental : une appellation du Conseil général).
Cette décision de transfert inquiète tous les acteurs de la petite enfance, les responsables de structures et par voie de conséquence les familles. Comment prendre en charge les enfants accueillis dans les structures en sachant que les subventions diminuent et que les charges ne font qu’augmenter ?
Comment régler les problèmes de trésorerie ? Comment les communes vont-elles répartir la somme allouée entre les 3 domaines ? La petite enfance va forcément en pâtir car il faudra bien diviser cette somme entre les 24 communes et les champs pressentis. Certaines communes vont être lésées dans cette répartition ainsi que toutes les structures privées de petite enfance.
Force est de constater que le Conseil général se désengage de la petite enfance assez brutalement sans se soucier de l’accompagnement du nouveau dispositif dans les communes. Les Maires avaient-ils été avertis de ce transfert et de cette restriction budgétaire?
Par conséquent, EELVR demande au Préfet d’organiser au plus vite une table ronde entre tous les acteurs concernés afin qu’on ne mette pas nos familles en difficulté, ni renforcer l’exclusion sociale dans notre société. Sans moyens, nos structures seront dans l’obligation de fermer leurs portes et ne pourront plus assurer la garde et l’éducation de nos petits Réunionnais et Réunionnaises.
EELVR affirme qu’on doit mettre en place des actions durables pour développer le savoir-vivre et savoir-être de nos enfants et non faire des " coups d’éclats" comme c’est le cas actuellement, uniquement pour des choix électoralistes.
La Présidente du Conseil général annonce fin novembre que l’aide transitoire attribuée aux structures de la petite enfance ne sera plus versée comme prévue par ses services car cette attribution sera désormais transférée aux communes. Par ailleurs, la somme transférée serait d’environ 3, 5 millions €.
En effet, cette somme sera en forte diminution par rapport à la dotation de 2011 qui était de 4,5 millions alors qu’il est prévu une augmentation de 600 nouvelles places pour 2013. De plus cette somme va aller aux communes pour être utilisée dans trois domaines : le volet de l’insertion, l’économie sociale et solidaire, la petite enfance. Par ailleurs, les contrats des communes seront remplacés par des CSD (contrat solidarité départemental : une appellation du Conseil général).
Cette décision de transfert inquiète tous les acteurs de la petite enfance, les responsables de structures et par voie de conséquence les familles. Comment prendre en charge les enfants accueillis dans les structures en sachant que les subventions diminuent et que les charges ne font qu’augmenter ?
Comment régler les problèmes de trésorerie ? Comment les communes vont-elles répartir la somme allouée entre les 3 domaines ? La petite enfance va forcément en pâtir car il faudra bien diviser cette somme entre les 24 communes et les champs pressentis. Certaines communes vont être lésées dans cette répartition ainsi que toutes les structures privées de petite enfance.
Force est de constater que le Conseil général se désengage de la petite enfance assez brutalement sans se soucier de l’accompagnement du nouveau dispositif dans les communes. Les Maires avaient-ils été avertis de ce transfert et de cette restriction budgétaire?
Par conséquent, EELVR demande au Préfet d’organiser au plus vite une table ronde entre tous les acteurs concernés afin qu’on ne mette pas nos familles en difficulté, ni renforcer l’exclusion sociale dans notre société. Sans moyens, nos structures seront dans l’obligation de fermer leurs portes et ne pourront plus assurer la garde et l’éducation de nos petits Réunionnais et Réunionnaises.
EELVR affirme qu’on doit mettre en place des actions durables pour développer le savoir-vivre et savoir-être de nos enfants et non faire des " coups d’éclats" comme c’est le cas actuellement, uniquement pour des choix électoralistes.